dimanche 17 octobre 2010

Pourquoi les énergies renouvelables?

Les ressources de la terre sont en train d’arriver à sa fin et nous devons l’aider.
Les énergies renouvelables comme son nom le dit sont renouvelable et donne un « souffle » à notre planète.


Les sources d'énergie renouvelables sont de plus en plus importante dans la recherche et le développement dans la plupart des pays du monde, de nos jours. L'énergie renouvelable est une énergie qui peut être une source de non épuisement des sources d'énergie et, en général, non polluant contrairement aux combustibles fossiles des sources d'énergie. Par exemple: l’énergie éolienne.
Parce qu'elle est renouvelable telles qu'il ne sera pas épuiser, même pour une très longue durée de temps que nous l’utilisons, à la différence de combustibles fossiles, comme le pétrole, qui vont bientôt épuiser une fois que nous avons déjà consommé l'huile dans les réserves de pétrole et les sources dans le monde entier. Voici les raisons pour lesquelles l'énergie renouvelable est préférable que les combustibles fossiles;
1. Il est renouvelable et ne pas épuiser.
2. Il est propre et non polluante, à la différence de combustibles fossiles qui émettent des hydrocarbures dangereux dans l'air une fois qu'il est brûlé.
3. Il peut être disponible localement, contrairement aux combustibles fossiles qui ne sont disponibles que dans certains pays, qui a des réserves pétrolières.
4. Une fois la production d'énergie renouvelable plantes a été complètement mis en place et les investissements ont déjà été récupérés, le coût de l'énergie sera moins cher que le coût des combustibles fossiles parce que les sources sont abondantes et il est gratuit.

Dans le cas de la biodiversité le phénomène de réchauffement climatique expliqué par l'accroissement anthropique de "l'effet de serre", manifeste déjà ses effets : fonte des calottes polaires, phénomène El Niño, migration ou disparition d'espèces animales et végétales, etc. Quand à l'énergie nucléaire, dont l'exploitation ne semble pas entraîner ce type de conséquences du fait qu'elle ne rejette aucun "gaz à effet de serre", elle reste dépendante de ressources limitées et ses rejets sont tellement potentiellement dangereux (déchets radioactifs) qu'il est nécessaire de les enfouir dans des "décharges" où il est souhaitable que personne ne vienne s'aventurer avant un bon million d'années. En effet, l'énergie nucléaire ne sera une solution intéressante à long terme que si l'on résout (au moins) le problème de la production de ses déchets. Mais aujourd'hui, c'est encore loin d'en être le cas.

BIBLIOGRAPHIE:

NOM DU CITE: http://dvelopementdurable.blogspot.com/2010/02/pourquoi-des-energies-renouvelables.html
CONSULTÉ: 17/10/2010

Economisons et recyclons le papier

Je suis particulièrement heureuse d’intervenir sur ce thème sur lequel je porte un intérêt majeur et pour lequel j’ai travaillé pendant près de six années en tant qu’adjointe au service des affaires internationales du ministère de l’écologie chargée des questions multilatérales et d’environnement global. Je faisais partie de la délégation française aux conférences des parties et , notamment à celle de Kyoto qui a abouti au fameux protocole.
Le réchauffement de la planète, un défi écologique majeur
La communauté scientifique, notamment le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental surl’évolution du climat), affirme désormais de plus en plus fermement que si nous ne réduisons pas rapidement et massivement nos émissions de gaz à effet de serre, nous serons confrontés à une augmentation de la fréquence d’évènements météorologiques extrêmes, des sécheresses, des inondations, affectant la santé et le mode de vie de millions de personnes. Le réchauffement climatique sera désastreux pour les écosystèmes, et provoquera des ruptures dans la production alimentaire.
La montée du niveau des mers menacera des régions littorales qui sont parmi les plus peuplées et les plus riches en biodiversité et pourrait rayer de la carte les plus beaux sites du monde…
Il est donc urgent d’agir pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre ; urgent de relever le défi énergétique, urgent d’apporter des changements profonds dans nos modes de transport, nos comportements domestiques , nos processus industriels, urgent de développer la recherche pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Tel est le message fort, lancé par le Ministre le Pelletier le 22 juillet dernier, lors de la présentation du plan Climat.
Depuis 1979, date de la première conférence mondiale sur le climat organisée par l’OMM, jusqu’à la convention-cadre sur les changements climatiques signée à Rio en juin 1992 dans le cadre du Sommet de la Terre, de multiples réunions internationales se sont tenues aboutissant à des avancées difíciles mais majeures :
- L’entrée en vigueur en mars 1994 de la convention cadre sur les changements climatiques . Son article 2 précise l’engagement de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse pour le climat. Les pays développés, les pays à économie en transition et l’Union européenne (annexe 1 de la convention) se sont engagés à stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici l’an 2010 au niveau de leurs 2/7émissions de 1990. Les pays développés et l’Union européenne (annexe 2 à la convention) se sont engagés à aider les pays en développement, notamment en fournissant des ressources financiers nouvelles (FEM) et en facilitant les transferts de technologies.
- La conférence des parties de Kyoto (1997) a débouché sur un protocole qui assigne aux pays industrialisés un objectif quantifié pour la première période d’engagement et qui se traduit pour la France par une stabilisation de ses émissions (564 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2010). Le protocole de Kyoto a été ratifié par l’ensemble des pays membres de l’Union européenne (ce qui représente pour mémoire et pour n’en citer que quelques uns –21% pour l’Allemagne, -12,5% pour le Royaume Uni, -6% pour l’Italie , + 15% pour l’Espagne et +25% pour la Grèce). Il porte sur les principaux gaz à effet de serre : CO2, méthane d’azote (NO2) et les HFC, PFC et SFC. Il a été ratifié par de très nombreux pays en développement et, tout récemment, par la Russie, acte qui conditionnait l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto, mais toujours pas par les Etats Unis, le plus grand émetteur de GES au monde. (pm : par rapport à 90, l’Allemagne a déjà diminué de 19%, la France a continué à produire davantage de CO2).

BIBLIOGRAPHIE:

NOM DU CITE: http://www.arpe-paca.org/docs/infos/docs/po10h.pdf
NOM DE LA PHOTO: https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKOhKiLVUM91QJihKtpxcoBgC9rYmrnQvo0PvnPrgFX1ueMbcnSXGBk65-EE9rPGqQizwQ_bebHJ-CT4mh1ARdhOCMk1nVJUKm0BbxoRNNq5ls4u4H-ZalucGFzDXLDUfgTI8YU7weZeg/s1600/toux+niveaux+1.jpeg 
CONSULTÉ: 17/10/2010

L’incinération des déchets

En Europe, chaque personne produit en moyenne 1 kg d’ordures ménagères par jour (2 fois moins qu’un Américain, mais beaucoup plus qu’un habitant d’un pays en développement !). Si on n’effectue pas de recyclage, environ 70 % de ces déchets sont combustibles (papiers et cartons, déchets putrescibles, textiles, plastiques…). L’incinération des ordures est d’abord un moyen d’en éliminer une bonne partie : 90 % du volume initial part en fumée, ce qui est quand même plus sain que nos immenses décharges d’autrefois ! En France, la mise en décharge directe de déchets valorisables est interdite depuis juillet 2002. Mais l’incinération, c’est aussi le moyen de produire de l’énergie à partir des déchets !
Une usine d’incinération comporte un four et une chambre de postcombustion. Dans le four, les déchets subissent une décomposition par la chaleur (pyrolyse) qui produit des gaz combustibles. Ceux-ci sont brûlés à 800-900 °C dans la chambre de postcombustion. Il faut 5 à 7 tonnes de déchets pour obtenir l’équivalent d’une tonne de fioul. Si on effectue du recyclage avant incinération, le pouvoir calorifique des déchets change :
- il augmente si on recycle le verre et les métaux (qui ne brûlent pas) ou les déchets fermentescibles humides (par exemple les déchets de cuisine) ;
- il diminue si on recycle le papier et les cartons.
L’énergie est récupérée à la sortie du four, dans les fumées, grâce à un échangeur de chaleur dans lequel circule de l’eau ou de la vapeur surchauffée.

Pour produire de la chaleur, de l’eau suffit. Le rendement de l’échangeur est très bon : on récupère 70 à 80 % de la chaleur de combustion, soit environ 1 500 kWh thermiques par tonne d’ordures. Le tout est de trouver un utilisateur de la chaleur dans les environs de l’usine. En hiver, le problème est résolu grâce aux besoins en chauffage. Mais en été, il est difficile de trouver preneur de chaleur, même si certains industriels sont demandeurs ! Ce qui fait que le rendement énergétique sur l’année n’est pas aussi bon que le rendement théorique moyen de 75 %.

Pour produire de l’électricité, l’échangeur doit contenir de la vapeur à la plus haute pression possible. Cette vapeur est dirigée vers une turbine, qui entraîne un générateur électrique. L’électricité produite peut être apportée au réseau électrique toute l’année. Mais le rendement énergétique est beaucoup plus faible : 20 à 25 % seulement (300 à 400 kWh par tonne d’ordures).

Pour résoudre ce problème, on peut installer un système de cogénération (électricité + chaleur) : pour cela, on utilise la chaleur résiduelle de la vapeur sortant de la turbine. Le rendement de la cogénération atteint 50 à 60 %.
On estime que si on valorisait à 50 % tous les déchets ménagers en France, on obtiendrait environ 1 % de la consommation d’énergie du pays.
Les fumées d’incinération des déchets sont très toxiques. Elles doivent être filtrées et neutralisées – elles sont très acides – avant rejet dans l’atmosphère des gaz qui en sont issus. Pour nous protéger, les normes de pollution atmosphérique des usines d’incinération sont particulièrement sévères.